Par Avenir Factory
Nous sommes en octobre ; cela fait un mois que les jeunes bacheliers ont démarré leurs études supérieures définies au travers du portail Parcoursup. Qu’ils aient découvert des études sélectives ou l’université, certains d’entre eux ne sont pas heureux de leurs choix… Que faire ? Attendre la rentrée suivante ? Subir pendant un an ? Y a-t-il des solutions ?
Pas question qu'ils perdent un an à ne rien faire
Vous vous souvenez quand ils étaient petits et qu’ils voulaient démarrer la trompette ? Vous leur disiez qu’il fallait aller jusqu’au bout de l’année et qu’ « on verrait l’année prochaine »… Si, si, je vous ai entendu le dire… Pas question pourtant qu’ils perdent un an de leur vie dans des études qui ne leur correspondent pas.
Pourquoi voudraient-ils changer ?
Les raisons pour lesquelles les jeunes ne sont pas bien dans leurs études peuvent être multifactorielles. Si le projet professionnel n’a pas été assez bien travaillé, ils ont peut être choisi des études un peu trop rapidement, sans tenir compte de leurs motivations profondes. Ils se rendent compte alors que faire 4 heures d’affilée de cours d’économie n’est pas leur tasse de thé…
Parfois encore, ils ont visé trop haut, dans des études trop sélectives. Et de premiers de la classe qu’ils étaient, ils se retrouvent en queue de liste d’une classe où sont arrivés les meilleurs des meilleurs. Et c’est la catastrophe pour leur estime d’eux-mêmes. Finalement, ils ne tiennent pas face à la compétition à outrance. C’est le burn out…
Trop de sélection, trop d'autonomie, même combat
D’autre encore, quittent le lycée où tout leur était servi sur un plateau et se retrouvent à l’université où la règle est chacun pour soi et débrouillez-vous pour trouver des infos… L’autonomie tant espérée quand ils étaient chez papa-maman se transforment dès les premiers jours en « fiesta » et « je me lève si je veux, je ne me suis pas inscrite ici pour souffrir, ok !? ». Et lors des premiers examens ou travaux dirigés (TD), ils se rendent compte qu’ils n’ont pas les bonnes méthodes, et qu’ils sont perdus.
Sans oublier ceux qui, trop loin de chez eux, réalisent combien le chat, le chien et le poisson rouge leur manquent… (non, ils n’avoueront jamais que les parents, la table et le repas prêts, le linge repassé, finalement c’était bien)… Et ceux-là se laissent couler dans une spirale négative qui peut entrainer de graves dépressions…
Enfin, il y a ceux qui ont eu leur bac très (trop) jeunes, et qui ne sont pas prêts à faire des choix, pas prêts à s’engager dans une filière, pas prêts tout court… Ceux-là ont besoin de mûrir et c’est très bien… en tout cas ce n’est pas grave…
Il faut agir ! Ils ont besoin d'aide
Pour tous ceux-là, il faut admettre le point positif : ils se rendent compte que quelque chose ne va pas… Il faut agir ! Non, on n’attend pas la fin de l’année !!!! Une reconversion, une réorientation s’imposent….
Première chose à faire, rencontrer les professionnels de l’orientation de leur établissement. Ils pourront leur présenter des solutions, des aménagements ou des ré-orientations.
Le projet, le projet, et encore le projet
Ensuite, il faut re-baliser le projet professionnel. Vérifier les motivations, les freins, repositionner l’étudiant dans sa projection d’avenir. Quel être humain veut-il devenir ? Quelles matières veut-il étudier ? Dans quel univers se voit-il ? Bref, si nécessaire, consulter un coach spécialisé dans l’orientation des jeunes.
A la recherche de solutions concrètes
Enfin, il faut prendre votre téléphone et contacter les organismes de formations, notamment les BTS ou les DUT (formations courtes permettant de rebondir) pour vérifier s’ils ont des places disponibles afin d’inscrire le plus rapidement possible junior et le remettre en selle.
Pensez au service civique
Si vraiment aucune solution de formation n’est envisageable, alors on passe au plan B : Bouge-toi et je t’aide ! Soit on trouve un organisme qui va l’accompagner à l’étranger pour qu’il développe sa langue vivante (mais attention, pas avec d’autres juniors français !!!) soit il part en service civique. Travailler dans une association et aider son prochain permet souvent aux jeunes de réaliser à quel point ils ont envie de faire des études pour ne pas faire des tâches rébarbatives au quotidien. Ou alors cela peut lui permettre de découvrir de nouveaux métiers...
Un étudiant en souffrance doit être accompagné. Il ne faut pas laisser la situation se pourrir. Et rien n’est grave ! Ils ont le droit de se tromper, ils ont le droit de changer d’avis !!! Vous avez besoin d’aide ? de soutien ? de conseil ? Alors consultez Avenir Factory. En présentiel ou à distance, nous vous proposons des solutions.
Merci de votre lecture et de vos partages.
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